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Vicky

Vicky, elle est libre. Elle danse parfois, comme ça, sans musique, juste parce qu’elle
entend vibrer les pavés et qu’elle en a envie. Elle se pare de noir, parce que le noir c’est
élégant. Mais elle l’aime accompagné. Elle enfile des bottines rouge carmin, sa
combinaison fétiche et elle s’en va manger le monde.


Elle ressent encore au fond d’elle ce sentiment inexplicable – et tellement précieux – qui
fait qu’elle n’a pas besoin de suivre les codes. Où qu’elle aille et quoiqu’on en pense, elle
reste elle-même. Elle rit fort et pleure sincèrement, elle se concentre et lâche prise,
exactement quand elle le sent.


Vibrer, sentir, séduire, toucher, planer, rire, chanter, pleurer, représenter, raconter,
écouter, s’amouracher… C’est aussi un peu grâce à elle. Cette combinaison noire, coupée
tout juste, un peu sexy, un peu stricte, un peu carrée, un peu bouffante, elle est tout ça.
Elle est Vicky.